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Cocotte Staub vs Le Creuset : Pourquoi j’ai choisi Staub après de nombreux tests

Cocotte Staub vs Le Creuset : Pourquoi j’ai choisi Staub après de nombreux tests

Au début, mettre 300 € dans une cocotte, on ne peut pas dire que ça m’enchantait… Ma belle-mère m’avait bassiné pendant des années avec sa fameuse Le Creuset orange, héritée de sa propre mère. « Un investissement pour la vie, » qu’elle disait. J’ai fini par craquer au début de l’hiver dernier. Mais il a fallu choisir entre la mythique Le Creuset et la Staub vantée par de nombreux chefs…

J’ai longtemps hésité entre ces deux marques prestigieuses avant de choisir la Staub. Après six mois d’utilisation quotidienne, je sais que j’ai fait le bon choix. Et pas seulement parce qu’elle était en promo.

Je précise d’emblée que les deux cocottes sont excellentes ! On parle de produits haut de gamme fabriqués en France. Mais pour mon style de cuisine, mes besoins et mes préférences personnelles, la Staub a fini par s’imposer comme une évidence. Dans cet article, je vous explique exactement pourquoi.

 

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Une cocotte en fonte Le Creuset à côté d'une cocotte en fonte Staub

 


L’histoire de deux icônes françaises (mais surtout Staub)

Avant de me lancer dans ce comparatif, j’ai voulu comprendre d’où venaient ces deux marques que tout le monde s’arrache.

Le Creuset, c’est l’ancienne. Fondée en 1925 dans le Nord de la France, la marque à la flamme est devenue synonyme de cocotte en fonte. C’est celle que vos grands-mères utilisaient probablement, reconnaissable à ses couleurs vives et son intérieur crème.

Staub est arrivée bien plus tard, en 1974, quand Francis Staub, un Alsacien passionné de cuisine, a imaginé une cocotte qui répondrait aux besoins spécifiques des chefs. Ce n’est pas un hasard si elle a été créée en Alsace, une région réputée pour sa gastronomie.

Ce qui m’a séduite chez Staub, c’est cette histoire d’innovation culinaire. En 1978, Francis Staub a révolutionné la cocotte avec son couvercle à picots. Ce sont ces petites pointes en relief qui redistribuent l’humidité sur l’ensemble du plat pendant la cuisson. Une idée simple mais géniale que personne n’avait eue avant.

Rapidement, la Staub est devenue la cocotte préférée des chefs étoilés. Paul Bocuse lui-même en a fait son ustensile de prédilection. Quand j’ai appris que la référence de la gastronomie française cuisinait avec une Staub, j’avoue que ça a pesé dans ma décision d’achat. On peut aussi citer Thierry Marx pour ceux qui aiment les références plus récentes… 😉

Les deux marques ont su préserver leur fabrication française. C’est un vrai plus à mes yeux. Mais ce que j’aime particulièrement avec Staub, c’est sa façon de conserver son authenticité tout en innovant continuellement.

Le couvercle : la différence qui change tout

Parlons du truc qui m’a vraiment bluffée : le couvercle. Je pensais naïvement qu’un couvercle, c’était juste… un couvercle. J’avais tort.

Le premier jour où j’ai essayé ma Staub, j’ai préparé un bœuf bourguignon classique. Après deux heures et demi de cuisson, j’ai remarqué une réelle différence : la viande était super tendre et parfaitement juteuse. Vraiment une amélioration importante par rapport aux bœufs bourguignons que j’avais habitude de préparer. Et je pense clairement que c’est dû à ces fameux picots du couvercle.

Ces petites pointes en relief sous le couvercle Staub font un truc tout simple mais génial : elles captent la vapeur qui monte pendant la cuisson, la transforment en gouttelettes et les redistribuent uniformément sur tout le plat. C’est comme avoir un chef qui arrose votre plat toutes les deux minutes pendant des heures.

Le couvercle Le Creuset, lui, est concave avec un point central de condensation. Ce n’est pas mal, mais l’eau retombe principalement au centre et le long des parois. Résultat : le milieu de votre plat est souvent trop humide et les bords pas assez.

J’ai fait le test avec un ragoût de veau préparé dans les deux cocottes : la différence était flagrante. Dans la Staub, la viande était uniformément tendre, alors que dans la Le Creuset, certains morceaux étaient plus secs que d’autres.

Un couvercle Staub vu de l'intérieur

L’intérieur : noir vs crème, bien plus qu’une question d’esthétique

« Tu vas regretter l’intérieur noir, on ne voit pas ce qu’on fait. » C’est ce que m’avait prédit ma belle-mère, fervente défenseuse de l’intérieur crème de Le Creuset.

Après six mois d’utilisation intensive, je peux affirmer que c’est exactement l’inverse. Et pour plusieurs raisons :

  • L’intérieur noir masque les traces d’usure. Les Le Creuset montrent souvent des taches et des marques brunâtres dès les premières utilisations. Ma Staub, en revanche, est toujours immaculée après des dizaines d’utilisations.
  • L’intérieur noir développe une meilleure patine culinaire. Comme une poêle en fonte, l’intérieur noir s’améliore avec le temps.
  • L’intérieur noir absorbe et répartit mieux la chaleur. La surface noire capte mieux la température de votre surface de cuisson.

À l’usage, j’ai constaté que l’intérieur noir de ma Staub me permettait d’obtenir des sucs plus savoureux et des caramélisations plus intenses. Pour les plats mijotés qui constituent 90% de mon utilisation, c’est un avantage vraiment top !

Lors de mon achat, j’ai longtemps hésité avec la cocotte Staub noir mat en 28 cm. Ca aurait donc pu créer un design tout noir, intérieur comme extérieur. Très sympa pour ceux qui aiment les couleurs sombres !

L'intérieur noir d'une cocotte Staub

Performance culinaire – mes tests sans pitié

« La preuve est dans le pudding », comme disent les Anglais. Ou dans mon cas, dans le bœuf bourguignon, le pain maison et le poulet rôti. Après l’achat de ma cocotte Staub, j’ai profité que ma belle-mère possède une Le Creuset pour faire quelques tests comparatifs… 3 exactement.

Pour le bœuf bourguignon, ma recette fétiche de l’hiver, la différence était subtile mais réelle. Dans la Staub, la viande était uniformément fondante, avec une sauce plus concentrée et goûteuse. La Le Creuset donnait un résultat correct, mais certains morceaux étaient légèrement plus secs. La rétention d’humidité supérieure de la Staub fait toute la différence sur les longues cuissons.

J’ai aussi testé le pain maison. La croûte obtenue avec la Staub était croustillante à souhait, avec une mie aérée et moelleuse. La Le Creuset a bien performé aussi, mais avec une croûte légèrement moins développée. Je pense que c’est dû à la meilleure répartition de la chaleur de la Staub et son couvercle qui semble créer une atmosphère plus hermétique.

Pour le poulet rôti, j’ai utilisé la même méthode dans les deux cocottes : saisir sur ma plaque de cuisson puis enfourner. Le poulet cuit dans la Staub avait une peau plus croustillante et une chair plus juteuse. Encore une fois, rien de catastrophique avec la Le Creuset, mais la Staub avait clairement l’avantage.

Et puis, les chefs professionnels préfèrent majoritairement Staub. Olivier Pichot, démonstrateur Staub et ancien cuisinier au Royal Monceau et au Taillevent, l’explique bien : « La grande force des cocottes Staub, c’est qu’elles traversent le temps. Elles optimisent les cuissons, la saisie des viandes, et les couvercles maintiennent l’humidité. »

À force de tests, j’ai compris que la Staub est vraiment au-dessus pour :

  • Les plats mijotés qui profitent du couvercle de la Staub
  • Le pain maison qui nécessite une chaleur constante et bien répartie
  • Les viandes qui bénéficient d’un arrosage constant

Aspects pratiques – poids, maniabilité et couleurs

Soyons honnêtes : la Staub a un léger défaut. Elle est lourde.

Ma cocotte Staub de 28 cm pèse environ 6,9 kg, contre 6,1 kg pour la Le Creuset équivalente. Cette différence de 800 g peut sembler négligeable sur le papier, mais quand vous sortez votre cocotte remplie du four, chaque gramme compte.

En revanche, ce poids supplémentaire a une raison d’être : la fonte de la Staub est légèrement plus épaisse, ce qui explique sa meilleure rétention de chaleur. Un compromis que j’accepte volontiers vu les résultats en cuisine.

Côté couleurs, Le Creuset est souvent reconnu pour sa vaste palette de teintes vives et pastel, notamment l’iconique orange volcanique que possède ma belle-mère. Mais Staub propose également une belle diversité de couleurs.

J’ai personnellement craqué pour la cocotte grenadine. J’ai longuement hésité avec le bleu intense et le gris graphite qui sont également très classes. Staub propose aussi des teintes plus originales comme le citron, le basilic, ou même le truffe blanche pour ceux qui recherchent quelque chose de différent.

Plusieurs cocottes Staub

Rapport qualité-prix – où mettre ses sous

Parlons gros sous. Ces cocottes ne sont pas données, et j’ai longuement hésité avant de lâcher l’équivalent d’une semaine de courses dans un ustensile de cuisine.

Après avoir épluché les sites marchands et visité plusieurs magasins, le constat est sans appel : Staub est généralement moins chère que Le Creuset à taille égale. Pour ma cocotte ronde de 28 cm, comptez normalement 349 € chez Staub contre environ 410 € pour le modèle équivalent Le Creuset.

Staub propose actuellement une réduction de 20% avec le code SPECIAL20 sur une partie de leurs produits. Les produits inclus dans les offres changent souvent et on peut régulièrement y trouver des cocottes en fonte. Ce qui ferait théoriquement tomber le prix de ma cocotte grenadine 28 cm à environ 279 € au lieu de 349 €. Près de 130 € d’économie par rapport au modèle Le Creuset équivalent, ce n’est vraiment pas négligeable.

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Mais le vrai calcul à faire n’est pas sur le prix d’achat, mais sur la durée de vie. Les deux marques offrent une garantie à vie sur leurs cocottes en fonte, et les témoignages abondent de personnes utilisant des cocottes héritées de leur grand-mère.

J’ai trouvé plusieurs témoignages sur un forum à ce propos : « J’ai une cocotte Le Creuset qui a 40 ans et elle est encore nickel ». Pour Staub, mêmes échos : « Ma Staub grise et noire a un look industriel robuste qui ne bouge pas avec le temps ».

Ce qui m’a fait pencher pour Staub, c’est que pour un prix nettement inférieur (surtout avec l’éventuelle remise), j’obtenais des fonctionnalités supérieures. Notamment ce fameux couvercle à picots et l’intérieur noir plus résistant aux traces.

Ce que disent les utilisateurs : ce que j’ai trouvé sur les forums

Je ne suis pas la seule à avoir fait ce comparatif. Avant d’acheter, j’ai passé des heures à lire les avis d’autres utilisateurs sur les forums spécialisés. Voici ce qui en ressort.

Une personne confirme mon expérience sur l’intérieur : « Le revêtement intérieur de Staub est meilleur, les parois des cocottes sont plus épaisses, le couvercle est meilleur. » – Pseudonyme « the_whole_arsenal »

Même la rétention d’humidité, élément clé de ma préférence pour Staub, est confirmée : « Je crois que quelqu’un a fait un test et a découvert que les couvercles Staub retiennent mieux l’humidité grâce à leur conception. » – Pseudonyme « elivings1 »

Bien sûr, Le Creuset a aussi ses fervents défenseurs : « Le fond émaillé blanc est pratique pour surveiller la cuisson quand on débute. » – Un utilisateur anonyme

Ce qui m’a frappée dans ces témoignages, c’est que même les personnes qui possèdent les deux marques finissent souvent par favoriser Staub pour les plats mijotés et la performance culinaire.

Cocotte fonte Staub Grenadine

Mon expérience long terme avec Staub

Six mois ont passé depuis que j’ai craqué pour ma Staub. Voici un bilan honnête de notre vie commune.

Au début, je l’avoue, j’ai eu une phase de « lune de miel ». J’ai cuisiné comme une folle, essayé toutes les recettes possibles, impressionné mes amis avec des super plats mijotés. Puis est venue la routine…

Et c’est là que la Staub m’a vraiment conquise. Contrairement à d’autres achats « passion » qui finissent au fond d’un placard, ma cocotte est devenue une habitude dans ma cuisine quotidienne. Je l’utilise au moins deux fois par semaine, parfois plus en hiver.

Et comme je l’ai déjà dit précédemment, l’intérieur développe une patine qui rend les plats de plus en plus savoureux. C’est comme un bon vin qui se bonifie avec l’âge.

Le nettoyage, qui me faisait peur au début, n’est vraiment pas compliqué. Un peu d’eau chaude, une brosse douce, et c’est réglé en deux minutes.

Petit bonus inattendu : la cocotte est devenue un sujet de conversation avec ma belle-mère, qui reste fidèle à sa Le Creuset. Nos gentilles disputes culinaires ont finalement créé une complicité que nous n’avions pas avant. Elle a même commencé à tester certaines recettes dans ma Staub quand elle vient à la maison…

Conclusion – Staub ou Le Creuset ?

Après six mois d’utilisation intensive, de comparaisons minutieuses et de recherches approfondies, mon verdict est clair : pour mon style de cuisine et mes préférences personnelles, la Staub l’emporte.

Voici pourquoi, en trois points essentiels :

  1. Le couvercle à picots fait toute la différence pour les plats mijotés. Il crée un arrosage automatique qui rend les viandes plus tendres et les sauces plus savoureuses.
  2. L’intérieur noir est non seulement plus facile à entretenir mais développe aussi une meilleure patine avec le temps. Ça améliore clairement les saveurs des plats.
  3. La rétention de chaleur supérieure permet des cuissons plus homogènes.

Cela dit, Le Creuset reste une excellente cocotte. Mais pour ma part, je ne regrette pas un instant mon choix. Ma Staub est devenue bien plus qu’un ustensile de cuisine : c’est une compagne culinaire ! Que j’espère transmettre plus tard à mes enfants.

Si vous hésitez encore, je vous conseille de réfléchir à vos plats préférés. Si vous aimez les mijotés, les braisés, les ragoûts et les cuissons lentes, la Staub vous comblera sans aucun doute.

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FAQ – Les questions que vous vous posez

La cocotte Staub est-elle compatible avec tous les types de cuisinières ?

Oui, absolument. Je l’utilise sur ma plaque à induction sans problème, mais elle fonctionne aussi sur les plaques vitrocéramiques, à gaz, et même au four jusqu’à 260°C. Le couvercle aussi supporte cette température, contrairement à certains couvercles d’autres marques qui ont des poignées en plastique.

Comment entretenir ma cocotte Staub au quotidien ?

Plus simple qu’on ne le pense ! Après utilisation, laissez-la refroidir un peu, puis lavez-la à l’eau chaude avec une brosse douce. Évitez les éponges métalliques qui pourraient rayer l’émail. En cas de résidus tenaces, faites tremper avec de l’eau et un peu de bicarbonate. Séchez-la bien avant de la ranger.

Quelle taille de cocotte Staub choisir pour une famille de 4 personnes ?

Pour 4 personnes, la cocotte ronde de 24 cm (4 litres) est parfaite. Elle permet de cuisiner des plats avec des restes pour le lendemain. Si vous recevez souvent ou préparez des grandes quantités, voyez un peu plus grand (26 ou 28 cm).

La cocotte Staub passe-t-elle au lave-vaisselle ?

Techniquement oui, mais je ne le recommande pas. Le lave-vaisselle peut ternir l’émail à la longue. De plus, la fonte et l’émail n’aiment pas l’humidité prolongée. Un lavage à la main prend littéralement 2 minutes et préservera mieux votre investissement.

Où sont fabriquées les cocottes Staub ?

Contrairement à beaucoup de marques qui ont délocalisé leur production, Staub fabrique encore toutes ses cocottes en France, principalement dans sa fonderie de Merville dans le Nord. C’est d’ailleurs un des arguments qui m’a fait pencher pour cette marque.

Le prix élevé en vaut-il vraiment la peine ?

Après six mois d’utilisation intensive, je réponds sans hésiter : oui. Si vous cuisinez régulièrement, c’est un investissement pour plusieurs décennies, voire pour la vie. Divisé par le nombre d’utilisations, le coût devient dérisoire. Et la qualité des plats que vous obtiendrez justifie amplement cet investissement.

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