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Cette méthode en 2 temps est la seule qui garantit une cuisson de riz parfaite !

Un riz bien cuit

C’est l’aliment le plus simple du monde, et pourtant, c’est celui qu’on rate le plus souvent. Le riz. On a tous connu ce drame : un bloc pâteux et collant, impossible à égrener, ou à l’inverse, un fond de casserole brûlé avec des grains encore croquants au milieu. C’est un mystère de la cuisine domestique. Alors, par dépit, on se tourne vers les sachets cuisson micro-ondables, chers et sans âme.

La plupart d’entre nous appliquent la même méthode, apprise de génération en génération : un volume de riz pour deux volumes d’eau, on couvre, et on attend que tout soit absorbé. C’est simple, c’est logique. Et pourtant, c’est une erreur. Et ce n’est pas seulement une question de goût ou de texture.

Nous sommes en novembre 2025, et les études scientifiques sont formelles : cette méthode de cuisson par absorption est en fait la pire façon de consommer du riz. Non seulement elle ne garantit pas une texture parfaite, mais elle est aussi la moins bonne pour votre santé. La vraie « méthode infaillible » est contre-intuitive, mais elle est validée par la science et elle règle deux problèmes en un.

L’erreur que l’on fait tous avec la cuisson du riz (et qui est mauvaise pour la santé)

Le mythe du « 1 pour 2 » (un volume de riz pour deux d’eau) a la vie dure. Mais c’est un véritable piège. Pourquoi ? Parce que le riz est une plante qui agit comme une éponge. Il pousse les pieds dans l’eau, et sa racine puise tout ce qui se trouve dans le sol. Malheureusement, cela inclut des contaminants. C’est d’ailleurs un aliment qui pose de vraies questions de conservation.

Le premier contaminant, et le plus documenté, est l’arsenic inorganique. C’est un élément naturellement présent dans la croûte terrestre, mais sa concentration est souvent augmentée par des décennies de pesticides ou d’eaux d’irrigation contaminées. Le riz est particulièrement doué pour l’accumuler. Lorsque vous cuisez votre riz, cet arsenic se libère dans l’eau de cuisson.

Le piège de la méthode par absorption est là : vous forcez le riz à « reboire » 100% de cette eau contaminée. L’arsenic, qui avait été libéré, est simplement réabsorbé par le grain jusqu’à la dernière goutte.

Mais ce n’est pas tout. Des études récentes ont aussi montré la présence de microplastiques dans le riz, issus des processus de transformation et des emballages. La bonne nouvelle ? Un simple rinçage à l’eau froide avant cuisson peut éliminer jusqu’à 40% de ces microplastiques. C’est un bon début, mais cela ne règle pas le problème de l’amidon collant, ni celui de l’arsenic.

L’astuce infaillible : la méthode en 2 temps (la seule qui élimine 60% des toxines)

Oubliez tout ce que vous pensiez savoir. La méthode infaillible pour un riz parfait et plus sain n’est pas une astuce de grand-mère, elle est directement issue de la recherche scientifique, notamment des universités de Sheffield et de Belfast. C’est une cuisson en deux temps, qui peut sembler étrange, mais qui est redoutablement efficace.

Elle résout les deux problèmes à la fois : elle élimine une grande partie des contaminants ET l’excès d’amidon responsable de l’effet « pâteux ».

Étape 1 : Le « lavage à chaud » (5 minutes)

C’est le cœur de l’astuce. Au lieu de démarrer à froid, faites bouillir une grande casserole d’eau (comme pour des pâtes, on parle d’un ratio de 1 volume de riz pour 6 volumes d’eau). Plongez votre riz (rincé, c’est mieux) dans l’eau bouillante et laissez-le précuire à gros bouillons pendant 5 minutes, sans couvrir.

Étape 2 : L’égouttage (L’étape très importante)

Après 5 minutes, égouttez votre riz dans une passoire fine. Jetez cette première eau de cuisson. Vous verrez, elle est laiteuse, trouble. C’est dans cette eau que se trouvent l’excès d’amidon (l’ennemi du riz « en grains ») et, selon les études, environ 60% de l’arsenic inorganique qui était présent.

Étape 3 : La finition (10-12 minutes)

Remettez votre riz pré-cuit et égoutté dans la casserole (inutile de la laver). Ajoutez maintenant 2 volumes d’eau propre (ou de bouillon), une pincée de sel, et baissez le feu au minimum. Couvrez hermétiquement la casserole et laissez le riz absorber cette nouvelle eau. En 10 à 12 minutes, l’eau sera évaporée, et le riz sera parfaitement cuit.

Le résultat est sans appel. Non seulement vous avez un riz plus sain, mais vous avez aussi un riz à la texture parfaite. Chaque grain est séparé, moelleux, et n’a plus cet aspect collant et lourd. C’est la méthode utilisée dans de nombreux restaurants pour garantir un riz parfait à chaque service.

Riz basmati, thaï, complet : est-ce que cette méthode marche pour tous ?

Oui, cette méthode fonctionne pour la grande majorité des riz que vous consommez au quotidien. C’est même la technique idéale pour les riz parfumés comme le Basmati ou le Thaï (et il sera parfait si vous avez des restes).

Qu’en est-il du riz complet ? C’est encore plus important. Les autorités de santé notent que l’arsenic a tendance à se loger dans l’enveloppe du grain (le son). Le riz complet est donc, par nature, souvent plus concerné. La méthode en deux temps est donc fortement recommandée. La seule différence sera le temps de cuisson final (l’étape 3) : après l’égouttage, un riz complet aura besoin de 20 à 25 minutes de cuisson à couvert, contre 10-12 pour un riz blanc.

Il n’y a qu’une seule, et unique, exception à cette règle : le riz à risotto (comme l’Arborio) ou à paella. Pour ces recettes spécifiques, l’objectif est l’inverse : on veut que l’amidon se libère dans le bouillon pour créer le « cremoso ». Il en va de même pour certains riz japonais, comme le riz à sushi, qui ont besoin de cet amidon pour coller. Mais pour tout le reste, le 2-temps est roi.

Voilà, vous n’avez plus aucune excuse pour rater votre riz. C’est un petit changement dans vos habitudes, mais il change absolument tout. Fini le bloc pâteux, fini le fond de casserole attaché. Vous obtiendrez un riz digne d’un restaurant, et surtout, vous aurez l’esprit tranquille en sachant que vous avez éliminé la majorité des contaminants indésirables avant de passer à table.

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